Pensionnat Sankara
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Bienvenue à la ville du Pensionnat Sankara ! Nous sommes une communauté d'hybrides et d'humains. Venez donc avec nous et découvrez notre monde où les Hybrides sont Esclaves, les Maîtres Rois et où les Mafieux vous guettent dans l'ombre.
 
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 Red, petit Tigre rouge. [100%]

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3 participants
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Red Hackford

Red Hackford


Messages : 4
Date d'inscription : 22/04/2013

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Âge: 25 ans

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MessageSujet: Red, petit Tigre rouge. [100%]   Red, petit Tigre rouge. [100%] EmptyLun 22 Avr - 20:46

Hackford - Red



"Les caresses n'ont jamais transformé un tigre en chaton...
"







Red Hackford

|- Age : 25 ans
|- Orientation Sexuelle : Homosexuel
|- Groupe : Hybride - Tigre
|- Alignement : Docile
|- Métier/Classe : Secrétaire de Hell Being
|- Nationalité : Américain

Smoukii
|- Age : 17 ans
|- Comment avez vous découvert ce forum ? : Je connais mon Keisuke lapin-chan D8
|- Comment le trouvez-vous ? : Plutôt pas mal ÔvÔ
|- Votre activité sur dix : 07/10
|- Code :
Spoiler:
|- Un petit mot ? : Nah >.>



"Private Property !" - Physique

Red porte bien son nom. Il est pourvu de cheveux rouges et de prunelles sanglantes et inquiétantes. Il est très grand, 1m86, et musclé comme ses gênes de tigres le voudraient. Il possède d'ailleurs une très grande force, il est rapide et agile. Ses sens, quant à eux, sont aussi développés que ceux d'un tigre. De petites oreilles rondes orange rayées dépassent de sa chevelure. Il possède des canines pointues de félin, ainsi que des pupilles fendues. Son apparence lui vaut des regards, sa démarche de félin est captivante et un peu terrifiante. Son maître le laisse s'habiller comme il l'entend et il reste souvent en jeans et en rangers avec un débardeur noir car il n'est pas très sensible au froid. Il a une peau assez pâle comparée à son maître mais il n'est pas non plus très blanc. Juste légèrement bronzé. Il troue souvent son pantalon à l'arrière pour y laisser passer sa queue de tigre rayée noire et orange. Il garde toujours des gants de cuir dans sa poche, pour les mettre quand on lui demande de frapper ou quand il doit recouvrir ses griffes. Son dos n'est pas recouvert de cicatrices, même si Hell l'a souvent fouetté. Mais il porte la marque de son maître, un HB gravé au fer rouge sur son omoplate. Tatoué autour de cette marque, le symbole du clan : Un serpent aux écailles noires et aux yeux rouges, un collier de fer autour du cou relié à une chaine qui parcourt son dos et sa clavicule avant de terminer au niveau de son cœur.

"This is my Mind" - Caractère

Red est quelqu'un de très renfermé et taciturne. D'une nature à la base sauvage et colérique, il a été dressé par son maître pour obéir comme un bon petit hybride. Son naturel est toujours ancré en lui, mais il ne laisse voir aucune émotion. Mais bien sûr, il n'obéit qu'à son maître et les autres n'ont pas de traitement de faveur de sa part.. Sa partie animale réagit à ses émotions sans qu'il puisse la contrôler. Ainsi, même blasé et obéissant, ses pupilles pourront s'agrandir, ses oreilles se plaquer en arrière et sa queue s'agiter furieusement si il est en colère intérieurement. Parfois, malgré tout, il peut être prit d'une folie furieuse mais ces crises sont rares, uniquement sous une très grande pression. Sinon, il est assez facile de l'énerver avec des choses futiles, mais il ne réagira jamais excessivement. Red a horreur des hauteurs, sa queue se gonfle dès qu'il doit se placer plus haut que son propre corps mais il adore l'eau et pourrait y rester des heures entières. Il a des manies et des réactions de félin. De l'herbe à chat ou une petite lumière rouge sur le sol réveillent ses instincts et le rendent un peu fou. Les petits jouets pour chat lui font le même effet. Il hait son maître profondément, mais reste à côté de lui car il l'a sauvé et l'a recueilli, et l'a dompté entièrement. Mais tous ceux qui essaieront de le faire obéir en dehors d'Hell se feront manger par le tigre.

"I was what I was" - Histoire

Chapitre 1 : 5 ans.
J'avais mal. Très mal... J'étais étalé sur le bitume dans une ruelle. J'avais survécu à une chute du cinquième étage, alors que j'avais 5 ans. Un humain n'y serait pas parvenu. Je n'étais pas humain. Pourquoi avais-je mal comme ça ? Pourquoi étais-je affalé sur le sol comme un vulgaire tas d'ordure ? Sous la souffrance je m'en rappelais. C'était ma mère. Elle savait que je n'aimais pas la hauteur, elle ne l'aimait pas non plus. Mais elle m'avait porté jusqu'en haut d'un immeuble en ruine magré ma résistance et mes griffes plantées dans les murs. Elle aussi était un tigre et elle était plus forte que moi. Elle m'avait jeté du toit. Impitoyable. Elle n'avait pas de quoi s'occuper de moi. Expatriée du Japon, envoyée comme une crève-la-fin en Amérique, elle n'étais pas parvenue à s'en sortir. Et j'étais arrivé au mauvais moment. Elle n'en pouvait plus. Je n'avais pas eu le temps de crier, ni le temps de croiser son regard une dernière fois. Je m'étais écrasé sur le sol. J'avais sûrement quelque chose de cassé. Je voyais mon sang couler, se répandre et tâcher le sol d'un rouge lugubre. Ma vue se troublait. Je mourrais bientôt. De toute façon je ne pourrais pas bouger. Les rats viendraient bien vite me dévorer. J'entendis des pas se rapprocher de moi. J'ouvris un œil. Vis deux jambes marcher vers moi. J'enfonçai mes griffes dans le sol et essayai de me redresser pour voir mon assaillant, crachant en montrant les dents, la queue agitée et ébouriffée, les oreilles plaquées en arrière. La souffrance se fit insoutenable. Je retombai lourdement sur le sol, incapable de me défendre. La noirceur envahit les contours de ma vision, progressant sournoisement. Bientôt, je ne vis plus rien que ces chaussures juste à côté de moi. Je sombrai.

Chapitre 2 : 14 ans.
Je marchai dans la maison familiale. Le QG de la mafia. J'aurais pu avoir l'air terrifiant, cool, rebelle. J'avais juste l'air con. C'était mon "boulot" certes. Mais je me sentais bête à porter une énorme corbeille de linge sale partout dans la maison. Ce n'était pas la première fois d'ailleurs, et ça m'exaspérait toujours autant. Mais j'étais la bête, Hell était le maître. Il ordonnait, j'obéissais. ça me faisait toujours grincer des dents de penser ça, mais c'était la vie. Je n'avais pas le choix. Je serrais donc les dents, la queue légèrement agitée et les oreilles frémissantes, je me la fermais et je travaillais. J'arrivai dans la grande salle qui servait de laverie. Bien évidemment, on y trouvait seulement des hybrides. Mais je faisais quand même tâche dans le décor. Mon maître avait voulu faire l'original en dressant un tigre, les autres étaient trop feignant et avaient choisis des chiens. Des canins. Je les aimais pas beaucoup. Ils puaient. J'avançai lentement, félin, m'empêchant de dévoiler les dents. Je retenais ma respiration. Je posai brusquement mon panier sur une table, passablement énervé. Puis je regardai un des chiens. Petit, brun, moche.

- Passe moi la lessive.

Il recula, ainsi que tous les autres hybrides présents. Je gardai mon expression froide. Mais ma queue s'agitait un peu plus vite et mes pupilles s'écartaient. Ils ne voulaient pas me la passer ? Je m'approchai, découvrant deux canines pointues, les oreilles plaquées en arrière.

- Passe la moi...

J'avais grogné. Les chiens couinèrent, les oreilles plaquées en arrière. Certes, les hybrides étaient tous "égaux" dans leurs non-droits, mais un chien ne faisait pas vraiment le poids face à un tigre, même adolescent et dressé. Un des plus courageux, des plus couillus se dressa, faible rempart protégeant ses camarades du monstre de foire. Il me parla.Il geigna plutôt.

- Arrête. On a pas le droit de te parler.

Je haussai un sourcil, énervé. Comment ça, on avait pas le droit de me parler ? Je plantai mes griffes dans mes paumes, les faisant saigner. Autant pour la lessive.

- Qui t'a dit ça ? Pourquoi vous n'avez pas le droit ?

- C'est ton maître qui l'a ordonné. Hell Being. Le fils du chef de clan.

Un grondement sourd monta de ma poitrine. J'étais prêt à tout faire exploser. A trancher la mâchoire de ces sales clebs. A aller trouver ce satané Hell et lui arracher la gorge à coups de dents. Au lieu de ça je leur jetai un regard mauvais, meurtrier. Puis je me retournai vers mon panier à linge et tâchai les vêtements de sang. Je les nettoierais de toute manière. Petite vengeance. Gaminerie. Je n'avais que 14 ans. Je ne m'en pris pas aux chiens. Ils étaient cons et serviles. Mais ce n'était pas de leur faute. De toute façon, j'étais comme eux maintenant. ça me dégoûtait mais c'était le cas. Je n'irais pas non plus m'en prendre à mon maître. C'était mon maître. Je me la fermai. De toute façon, avec tous les humains qui me méprisaient et m'évitaient, je n'allais pas trainer avec des chiens. Ce serait encore plus honteux. J'attrapai la lessive moi-même et commençai à travailler, dans un coin à l'écart de tous les autres.

Chapitre 3 : 15 ans.
Je marchais dans la cour. Je n'avais rien à faire aujourd'hui et pour tout dire je m'ennuyais ferme. Certes, j'étais libre de faire ce que je voulais dans les limites des droits des hybrides, mais comme je n'avais aucun lien avec personne je n'avais pas grand chose à faire. C'était toujours comme ça. Et ça ne me servait à rien d'essayer de sortir. Les murs étaient hauts, j'avais le vertige et si je me faisais choper j'étais bon pour la punition. Je me figeai soudainement, oreilles dressées, attentif. Un petit oiseau bondissait à quelques mètres de moi. Ses gestes saccadés me donnaient envie de bondir dans tous les sens et de jouer. Je n'aimais pas la viande crue comme ça. Mais mes instincts m'incitaient à casser les ailes de l'oiseau, à le laisser tenter de s'échapper puis à le torturer avant de le tuer d'un coup. Ma queue battait l'air doucement, impatiente. Mes pupilles s'élargirent et mes oreilles frémirent. Je me penchai légèrement en avant, prêt à bondir sur ma proie. Un son ténu derrière moi me fit me retourner d'un bond en montrant les dents. L'oiseau s'enfuit. Je fixai le nouveau venu d'un air méchant, grondant sourdement en continu. Je le connaissais. C'était un humain. Un petit salopard. Le grand frère de mon maître. J'aurais pu lui bondir dessus et tenter de le tuer. Mais je ne donnais pas cher de ma peau. Je n'accepterais de me faire tuer par ce clan de gros cons que lorsque je tuerais mon maître. En attendant je restais un brin menaçant. Je n'avais pas l'obligation de lui obéir. Il voudrait sûrement me le faire payer, mais il était hors de question que je me rabaisse. Je le sentis me regarder d'un air hautain, menaçant. Je gardai mes dents à découvert, oreilles plaquées en arrière.

- Sale petit tigre... Dégage de là, tu me bloque la route.

Je n'obéis pas. Je m'écartai juste, grimaçant comme si il puait le mort. Il passa devant moi et je me retins de lui sauter dessus lorsqu'il me tourna le dos. Mais il se retourna et je restai immobile. Il me fixa et je pensai sur le moment que si un regard pouvait tuer je serais déjà mort. Sauf que non car il serait mort bien avant. Il s'approcha de moi et je reculai en grondant de manière plus audible. Qu'il me touche...

- Si tu trahis mon frère un jour... Si par ta faute il lui arrive quelque chose... Je te tuerai moi-même et t'empaillerai avant de t'exhiber dans mon bureau. Est-ce que c'est bien clair ?

Je lâchai un grognement dédaigneux, trop bas pour être entendu d'oreille humaine. Il pouvait déjà préparer le fourrage. Un jour je tuerais mon maître. Mais si je le pouvais, je m'occuperais personnellement de me faire son frère en bonus. A chaque fois qu'il me croisait, il me reservait son discours débile. Je lui en enfoncerais des "sale petit tigre" à coup de griffe dans le crâne. Je ne répondis pas et le laissai passer son chemin, comme à chaque fois. Puis je lui fis un bras d'honneur rageur avant de l'imiter avec des mimiques ridicules.

- Gros con. Tu ferais moins ton malin si t'étais pas protégé par une bande de gros bras. Tu dois même pas être capable de soulever quelque chose de plus lourd que ton crayon. Qui empaillera qui, hein ?

Je levai un poing comme pour le frapper de loin. Je stoppai mon geste et tournai brusquement la tête à droite. L'oiseau était revenu. Enfin...

Chapitre 4 : 18 ans.
Mon maître avait fait exploser la voiture d'un flic. Et bien sûr, comme d'habitude, je m'étais tout pris dans la gueule. J'avais récolté 1 an de prison ferme. Bien sûr, Hell avait fait peser son pouvoir pour que je ne reste pas plus longtemps. Il pourrait plus vite m'avoir sous la main pour me faire faire plein de tâches ingrates et me frapper lorsque l'envie lui en prendrait. A 26 ans, je le trouvais très immature. Mais je n'avais pas le droit de le dire. Résultat : ça faisait 3 mois que je croupissais en taule. Youpi. Pour l'instant j'étais resté à l'écart des prisonniers, je ne cherchais pas les problèmes. Mais je voyais des hybrides, de ces sales petits clebs de loup, me tourner autour comme des vautours autour d'une charogne. Je savais ce qu'ils voulaient. ça se sentait à leur odeur. Ils voulaient que je les rejoigne, que je les soutienne. Je ne savais pas pourquoi, mais je m'occupais bien de leur faire savoir que je ne traînerais pas avec eux. Je risquais de rester plus longtemps que prévu sous les verrous, et je me ferais rouer de coup en rentrant. Je n'aimais pas la douleur du tout. Donc je les ignorais.

Ils me coincèrent. C'était le point mort de la sécurité de la prison, et les gardiens se foutaient que quelques animaux se battent entre eux. Si quelques uns crevaient ça arrangerait bien leurs affaires. Mais j'étais différent. J'étais sous la protection de la mafia. Si je mourrais en prison, ils auraient eu des problèmes. Mais j'étais un tigre. J'étais puissant. Ils me provoquèrent, je ne répondis pas. Ils m'attaquèrent, je ripostai. J'étais sans pitié. Coups de griffe. Coup de crocs. Coup de poing. Coup de pied. Sang. Ce fus moi que l'on arrêta. J'avais aussi été touché, j'avais des blessures sur le torse et les bras, dans le dos. Mais ce n'était rien. Pas à côté de ce qu'avaient subis mes assaillants. Je passai le reste de mon séjour seul. Isolé. Tranquille.

Chapitre 5 : 19 ans.
J'étais étalé sur le sol. En sang. J'avais un sentiment de déjà vu. Je me retrouvais dans la même position que 14 ans plus tôt. Sauf que ma situation était différente. Ce n'était pas ma mère la cause de ma souffrance. Et on ne m'avait pas jeté du haut d'un toit. Non. C'était Hell. Mon maître. Ce sale connard s'en était prit à moi. M'avait littéralement tabassé sans que je puisse riposter. Pour une fois que je n'avais rien fais... Je me redressai avec difficulté en grognant, les bras et les jambes tremblantes. Je me trainai jusqu'à un point d'eau et plongeai la tête dedans, la teintant peu à peu de rouge. J'en avais ras le bol de cet espèce de con qui se défoulait sur moi à chaque fois que ça n'allait pas comme il le voulait. Parce que oui, il m'avait tabassé parce qu'il était frustré. Parce qu'il était totalement dans le cirage à cause d'un petit blondinet à la grande gueule et que ce dernier ne voulait pas de lui. Et c'était toujours ce bon vieux Red qui prenait tout... Il avait débarqué d'un coup, m'avait chopé par la tignasse et roué de coup dans les côtes, dans la tête, dans le dos... J'étais resté recroquevillé sur le sol, caché derrière mes bras. Je ne pouvais pas riposter de toute manière. Je pouvais grogner autant de fois que je le voulais, je n'irais rien faire. A quoi bon ? ça me ferait seulement souffrir un peu plus. Les coups avaient arrêté de pleuvoir. Le maître était parti. La douleur était restée. Je sortis la tête de l'eau et la rejetai en arrière, respirant avec difficulté. Il m'avait bien démoli les côtes. Je crachai du sang sur le sol puis fixai l'eau un peu rose d'un mauvais œil. Ce coup-là aussi il le paierait un jour. Je le ferais souffrir pendant des jours et des jours avant de l'achever, jouant avec ma proie jusqu'à lui détruire toute lueur d'espoir... Je replongeai de nouveau la tête dans l'eau puis m'ébrouai vivement, les cheveux en pétard. Une chienne passa à côté de moi et pouffa. Je la regardai d'un air menaçant et mes yeux rouges et mes blessures la firent taire. Sale conne.

Chapitre 6 : 20 ans.
ça faisait 3 semaines que j'étais en prison. Et oui... De retour dans ma jolie cellule. Seul problème en vue : Hell Being. Il avait décidé, pour quelques obscures raisons, de m'accompagner cette fois. Bien sûr, je n'avais encore rien fais et j'avais été envoyé en prison. Mais, et sûrement pas par bonté d'âme, il avait décidé de se nommer complice du meurtre dont j'avais été le coupable. J'étais d'une humeur de chien. Déjà qu'il me harcelait sans cesse lorsque que nous étions dehors, ici je me tapais mon dictateur 24h sur 24. Nous étions dans la même cellule. Aujourd'hui, c'était jour de sortie. Et par sortie, j'entendais dans la cour entourée de barbelés et remplies de grosses brutes en combinaison orange, hybrides et humains. Autant, le costume de prisonnier m'allait relativement bien. Avec mes cheveux, mes yeux et ma fourrure ça collait. Mais je trouvais que mon maître en orange faisait très mal aux yeux. Du coup j'évitais de le regarder le plus possible, sinon je risquais de me moquer de lui. Il était assis sur un banc et regardait les prisonniers. Je ne voyais pas son visage, posté un pas derrière lui, sur sa droite. Bras croisés dans mon dos, le regard perçant, j'inspectais les alentours. En prison, à part le faire manger à la cuillère et le protéger des idiots, je n'avais pas grand chose à faire. Je bâillai, les oreilles reculant et les yeux fermés. Je commençais à m'ennuyer ferme. Une distraction arriva, bienvenue. Les débiles de la dernière fois n'étaient pas sorti de prison depuis, et avaient apparemment décidé de me rendre la monnaie de ma pièce. Je ne bougeai pas. J'étais avec mon maître, je n'irais pas les toucher, quoiqu'ils disent ou qu'ils fassent. Pas tant que Hell ne me l'ordonnerait pas. Je les regardai arriver d'un air morne, indifférent, retenant mon sourire et mon regard de défis. Je sentais juste ma queue s'agiter sous l'excitation. Ils commencèrent à m'insulter, moi et mon maître.

- Alors chaton ? On est devenu tout gentil ? Tu mords plus maintenant que ton maimaître est là pour s'occuper de toi ? Avoues, il t'attache tous les soirs et te dresse à coup de boutoirs dans votre cellule. Tu dois vachement aimer ça pour être tout sage comme ça. Si on avait su, on t'aurait abordé comme ça ya deux ans.

Je grognai sourdement, canines dévoilées, pupilles dilatées. Pas pour défendre mon maître. Parce que je me retenais ferme pour ne pas les tuer. Je n'étais pas vexé par leurs réflexions. Je savais déjà que j'étais attiré par les hommes. J'avais plusieurs fois ressenti de l'excitation en croisant des chats dans la rue, mais ils étaient bien trop arrogants, et mon envie de les frapper supplanter celle de les baiser. Même le corps de mon maître me donnait des envies. Mais lui était juste tout bonnement insupportable. Si je n'étais pas lié à lui j'aurais déjà tenté de le tuer. Je sentis mon maître dédaigneux. J'avais l'habitude de décrypter ses émotions depuis le temps. J'attendis qu'il réagissent, tellement tendu que je ressemblais à une statut. Sa voix résonna. Claquante. Méprisante. Lente.

- Tora. Fais les taire.

Je ne souris pas. ça aurait trop fait plaisir au maître. Je m'occupai juste de les faire taire, comme il me le demandait. Comme je l'avais fais la dernière fois. Mon maître resta assis tout du long. Lorsque je m'écartai, les gardiens étaient collés au grillage et gueulaient pour que j'arrête. Une bande de prisonniers nous entouraient pour empêcher les gardiens les plus courageux d'intervenir. Je passai une main dans mes cheveux, grimaçant quand je sentis du sang couler sur mon crâne. J'avais mal un peu partout. Du coin de l’œil, je vis mon maître se lever. Je reculai doucement et me replaçai de nouveau dans son dos, blasé. Je me léchais discrètement l'avant-bras pour en arrêter le saignement, observant mon maître. Il s'approcha des chiens à terre. Il écrasa la tête de celui qui avait parlé d'un air indifférent. Moi j'étais occupé à grimacer, l'odeur des clebs me collait à la peau.

- La prochaine fois, faites gaffe à qui vous vous adressez bande de tentouzes.

Je me marrais intérieurement, satisfait de voir ces sales petits toutous humiliés. On m'attrapa par la taille d'un coup et je sortis les griffes en crachant, oreilles plaquées en arrière. Je rentrai immédiatement mes griffes, une expression étonnée pour masquer mon dégoût sur le visage. Hell m'avait prit et me gardait contre lui comme un trophée. Je me retenais de toutes mes forces pour ne pas faire quelque chose qui m'aurait valu des coups. Je détournai la tête comme si il sentait mauvais, le nez plissé.

- Il est à moi.

Mes cheveux se dressèrent sur ma tête, ma queue s'ébouriffa. J'étais dégouté et outré par son ton plus que possessif. Mais si je repoussai mon maître d'un coup, j'étais bon pour souffrir. Il passa son pouce sur une de mes joues qui saignait. Je fermai un œil, grimaçant. Je trouvais ce contact ignoble et des frissons me traversèrent tout le corps. Je détestais quand il faisait ça.

Chapitre 7 : 23 ans.
J'étais assis dans la cuisine, ronronnant de bien-être. Le repas était vraiment un des rares moments de pur bonheur dans ma vie. Surtout quand il y avait du poulet. Mes doigts étaient recouverts de graisse et je grignotais comme si ma vie en dépendait ma septième cuisse de poulet. C'était trop délicieux. Je finis ma cuisse et jetai l'os dans la poubelle, me léchant les doigts goulument. Quel repas délicieux... Un adolescent se cogna à moi dans l'entrée de la cuisine. Un petit loup. Il devait avoir 16 ans. J'étais devenu un peu plus indulgent avec les canins en vieillissant. De toute manière, ça ne me servait à rien de m'en prendre à eux. Leur odeur me dérangeait toujours un peu mais je m'y étais habitué. Le jeune homme était mignon. Des cheveux tous noirs, des yeux d'un marron très doux. ça n'avait pas été un chien ou encore quelqu'un au service de la famille Being, je m'y serais intéressé de plus prêt. Mais de toute manière les hybrides ne me parlaient pas depuis bientôt 10 ans. Je l'ignorai et repartis en baillant. A chaque fois que je mangeais j'avais une furieuse envie de dormir. Une main s'accrocha à mon t-shirt noir et je fixai le loup, surpris. Il risquait de se faire tabasser si on le voyait prendre contact avec moi. Je haussai un sourcil, attendant sans rien dire.

- Monsieur Red... Vous partez vraiment ?

Je restai sans bouger quelques temps. Il m'abordait pour ça ? Pourquoi ? Je veux dire, oui je partais. Mon maître avait enfin eu les couilles de s'affranchir de cette maudite famille et de s’exiler au Japon. Et il m'emmenait. Ce n'était pas de bonté de cœur que je le suivais, mais entre Hell et le reste de la famille, je choisissais Hell sans hésiter. Disons que de toute façon je n'avais pas le choix. Puis je savais un peu parler japonais. Je hochai simplement la tête sans répondre. Il serait le seul à être puni si on nous surprenait car je n'aurais rien fais. C'était lâche. C'était chacun pour soi dans ce monde débile. Puis je n'étais pas ami avec lui et je ne le reverrai jamais. Je ne connaissais même pas son nom. On connaissait le mien car j'étais le seul tigre et que je dérangeais. Les chiens, tout le monde s'en moquait. Le louveteau me regarda d'un air triste. J'étais surpris.

- Vous... Allez me manquer...

Il m'attrapa par le col de mon t-shirt et se mit sur la pointe des pieds. Je ne réagis pas. C'était trop irréel. Lorsqu'il décolla ses lèvres des miennes il s'enfuit à l'intérieur de la cuisine. Je restai quelques instants bouche bée. C'était quoi ça ? Je me remis à marcher comme un automate, un pas après l'autre, aveugle. Puis je me mis à courir jusqu'à un lavabo et m'essuyai les lèvres furieusement. Merde ! Le goût et l'odeur du poulet étaient partis ! Je sentais le chien ! J'avais envie d'y retourner et de lui coller une baigne. Mais il souffrirait bien plus en ne me revoyant plus jamais. En ne sachant jamais comment j'avais réagis. Quoique... Il aurait été sacrément blessé. Je crachai au sol et repartis trouver mon maître, énervé.


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Dernière édition par Red Hackford le Ven 26 Avr - 14:56, édité 8 fois
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Keisuke Nakamura

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MessageSujet: Re: Red, petit Tigre rouge. [100%]   Red, petit Tigre rouge. [100%] EmptyMar 23 Avr - 20:55

Bienvenue Hamster '^' !

Alors, ta fiche est très bien, fini juste ton méga pavé (like chaton) et je lis tout -avec Zakuro- puis on te valide si tout nous convient !
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Red Hackford

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MessageSujet: Re: Red, petit Tigre rouge. [100%]   Red, petit Tigre rouge. [100%] EmptyMer 24 Avr - 11:55

chaton a fait un truc bien pire que moi XD le mien sera plus facile à lire (donc viens me valider avant quand je l'ai finis ÔvÔ) XD ok ok :3 tu sais depuis floyd je n'avais plus recréé de perso coup de coeur comme ça '-' mais mon red je crois bien que je l'aime... D8
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Zakuro Shimizu
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MessageSujet: Re: Red, petit Tigre rouge. [100%]   Red, petit Tigre rouge. [100%] EmptyMer 24 Avr - 16:11

Aaaah, enfin l'ami(e) de Kei'. **
Autant dire que c'est avec joie que je t'accueille - surtout avec ce que Kei' m'a rapporté de toi xD - et te souhaite la bienvenue sur le forum !
J'aime beaucoup ton écriture, c'est fluide, c'est agréable a lire. ^^
Ta fiche est terminée, Hamster?
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MessageSujet: Re: Red, petit Tigre rouge. [100%]   Red, petit Tigre rouge. [100%] EmptyMer 24 Avr - 17:09

merci pour ces compliments :3 et de ce que kei a ditje crois que je t'aime déjà ! /O0O/ non ce n'est pas encore terminé il me manque des bouts d'histoire ^^ mais ça ne saurait tarder. je préviendrai
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